On monte donc dans un speedboat après une petite attente sur la plage qui sert d'embarcadère, en plein cagnard, direction les îles Gili. Elles sont au nombre de trois, notre choix s'est porté sur Gili Air, la plus proche de Lombok et la plus tranquille apparemment. A peine 45 minutes de traversée plus tard, on est en vue de Lombok, on accoste une première fois à Gili Travangan avant de débarquer sur notre île. Elle est petite, tout peut se faire à pied, à vélo ou en charrette à cheval, c'est donc à pied que l'on fait les 800 m qui nous séparent de notre guesthouse.


A partir de ce moment-là, les journées passent tranquillement, on apprécie de se poser après ces mois de vadrouille et le fait de rester 5 jours au même endroit nous permet de prendre nos petites habitudes ; Anouk profite de la piscine, un peu de snorkelling pour nous, tour de l'île à vélo et petit rituel du coucher du soleil tous les soirs de l'autre côté de l'île, les pieds dans le sable en mangeant et sirotant la sacro-sainte Bintang.


Bien sûr, il y a du monde, les îles Gili sont une destination de choix pour tous les touristes qui viennent en vacances à Bali, alors on croise plus d'occidentaux que de locaux, mais comme on passe le plus clair de notre temps à la plage, ça nous dérange moins qu'à Ubud et l'endroit où on loge est en plus un peu à l'écart. Les îles Gili, c'est un premier pas pour nous à Lombok dont elles font partie, et qui dit Lombok dit retour en terre musulmane, avec ses mosquées et ses appels à la prière. Bizarrement, on l'entend bien en fin d'après-midi mais pas du tout la nuit, ce qui n'est pas pour nous déplaire, à tel point qu'on se demande même s'il y en a un la nuit... On aura confirmation que oui la dernière nuit suite à un changement de guesthouse obligé, qui nous emmènera à peine 300 plus loin. Mais ça sera suffisant pour entendre le muezzin comme s'il était devant notre porte et ne quasiment pas dormir après 4 h.


Pendant ces 5 jours, on fait la connaissance d'un couple de français avec leur petite Chloé de 19 mois, le courant passe tout de suite et Anouk est toute contente d'avoir une petite copine, du coup, on passe pas mal de temps ensembles.


Après ces 5 cinq jours de vrai repos, il est temps pour nous de pousser un peu plus loin et de rejoindre Lombok, dont on nous a dit du bien. On monte donc dans un public boat, longue pirogue en bois dans laquelle se logent une quarantaine de personnes, qui nous dépose à Bangsall, le port le plus proche, en à peine 20 minutes.