Après trois heures de sleeping bus et 30 minutes de taxi, nous arrivons à la capitale.

Comme toutes les capitales Ho Chi Minh ne rencontre pas un franc succès auprès des blogueurs. C'est une ville très peuplée, très bruyante, très dangereuse pour les piétons : une ville Asiatique quoi!? Mention spéciale pour le trafic de dingue. Mais nous, comme prévu, on adore! Pour traverser la route tu lèves le bras pour dire "ohé je suis là" et tu traverses lentement en regardant droit devant et en général ça passe.

Nous logeons dans le district 1 le plus animé. Il est formé d'une foultitude de rues entrecroisées et très très étroites (pour les fans, s'il en existe : Vandamme pourrait faire un grand écart au dessus de la rue, tu vois?), un vrai labyrinthe! Les petits vendeurs s'installent partout dans ce dédale ; street food, salons de massage, coiffeurs (le tout ouvert jusqu'à 4 h du mat, on ne saurait dire quels types de massages sont proposés à ces heures ...) 

Quoi qu' il en soit c'est dans ses petites rues que se trouve notre "maison" et on est plutôt content même si la grande rue touristique plus loin nous renvoie la rumeur du trafic et de la musique des gros bars qui la longent.

Le lendemain nous partons pour découvrir la ville. Apres un tour au parc de jeux et quelques emplettes (il faut contenter tout le monde), nous allons voir la cathédrale Notre Dame et la poste construite en partie par Gustave Eiffel. On trotte dans la ville et en fin de journée après nos 15 petits kilomètres, on s'installe au resto et on déguste de très bons calamars sautés à l'huile épicée avec une sauce wasabi, c'est HOT! Sur le retour, comme la veille, on traine un peu des pieds pour rentrer se coucher tant l'animation de la rue est communicative, tous les bars rivalisent d'éclairages et de décibels. Finalement on craque et on s'installe à une terrasse proche de notre ruelle pour siroter une dernière bière en regardant la foule cosmopolite défiler dans la rue, un mélange de touristes, d'expat, de jeunes vietnamiens dont c'est aussi le lieu de rendez-vous. Dans plusieurs bars dont le notre, il y a à la carte des ballons. Anouk, en voyant nos voisins de tablée en réclame un, mais vu que le susdit ballon de baudruche se passe de main en main et est vidé en aspirant dedans jusqu'à dégonflage complet, on suppose qu'il est gonflé avec un gaz aux vertus mystérieuses. En discutant avec la table d'à côté, ils nous avoueront ne pas savoir non plus ce que c'est mais que l'effet est flash et fugace. Bref Anouk n'a pas son ballon et on est rentré se coucher un poil plus tard que d'habitude.

Bon, une fois n'est pas coutume, les nuits sont un peu pourries mais pour l'une nous découvrons le lendemain que c'était une sépulture en voyant le cortège defiler dans la rue. Le mari de la défunte complètement effondré soutenu physiquement par des hommes et quelques rang derrière, une grosse batucada digne du carnaval de Rio (samba !!! Ça donne envie de danser mais en fait ...non), le contraste est saisissant.

Le dernier jour au Vietmam passe vite entre réglage de l administratif, parc et découverte de la ville. Nous decollons le lendemain pour Sumatra.

Nous avons eu un bon feeling avec les vietnamiens et nous regrettons un peu de n'avoir accordé que si peu de temps à ce pays. Nous y reviendrons avec Le temps nécessaire pour aller jusque dans le nord car il paraît que les paysages sont magiques.