Après notre tour du Tonlé Sap, on revient sur Phnom Penh avant de descendre vers le sud. Alors pour ce passage de 2 jours, pas de photo. Bien sur on aurait pu coller une photo de la BCGite d'Anouk ou de l'otite aigüe de Coco qui nous ont motivé à nous réarreter dans la capitale mais ça vallait pas trop la peine. Une fois rassurés par un médecin français installé à Phnom Penh depuis 7 ans, et un petit traitement en poche, on profite un jour de plus de cette ville qui nous a séduit. C'est l'occasion de se rendre à l'association "pour un sourrire d'enfant" dont beaucoup de gens croisés sur la route nous ont dit le plus grand bien.


Cette association est née grâce à un couple de français, grands voyageurs ayant déjà, quand leurs enfants étaient jeunes parcouru le monde en camping car sur plus d'un an. Plus tard, ils viendront au Cambodge au milieu des années 90 et découvriront par hasard la situation déplorables de centaines d'enfant vivant dans la décharge de Phnom Penh. La guerre civile vient à peine de se terminer, beaucoup d'orphelins se retrouvent livres à eux-mêmes, et ils essaient de subsister en fouillant un magma d'ordure toute la journée à la recherche de quelques choses à manger ou à monnayer. Leur situation sanitaire est catastrophique, la plupart sont affamés, certains sont malades, certains meurrent ecrasés par les ordures ou les bulldozers qui travaillent dans la décharge. Devant ces images insoutenables, le couple décide de leur venir en aide en leur apportant un repas dans un premier temps. Mais ils sont vite débordés par l'affluence des enfants. Dès lors leur objectif sera de ne laisser aucun enfant dans cette situation : après une distribution de riz et les premiers soins, ils achèteront un terrain proche de la décharge pour y construire le premier barraquement pour leur offrir un toit, un couvert et très vite une évidence s'impose à eux, pour sortir ces enfants de la misère il faut leur apporter l'éducation. Les enfants accèdent à l'école qui après quelques années deviendra centre de formation, l'objectif étant de founir à chaque enfant la possibilité d'apprendre un métier et de trouver un travail à la sortie.


Aujourd'hui, l'association a énormément grandi et c'est une réussite : tous les enfants sortent de là avec un poste et son rayon d'action ne cesse de s'accroitre. Le travail accompli par ce couple et l'aide qu'ils ont apportés à ces générations d'enfants nous laisse réveurs.

Nous repartons de là impressionnés, Phnom Penh restera cette ville où l'on peut prendre conscience des plus mauvais côté de l'homme avec les massacres des khmers rouges et des meileurs avec ces efforts qui sont faits pour reconstruire le pays.


On repasse par l'hotel histoire de planifier le trajet du lendemain direction Sianoukville.